Le Symposium MRM 2024 c’est bientôt !

Le Symposium MRM 2024 est dans quelques semaines seulement ! Vous n’êtes toujours pas inscrit ? Ne manquez pas cette occasion – Aujourd’hui est votre dernière chance.

Inscrivez-vous maintenant !

Le symposium du Réseau MRM rassemble des chercheurs fondamentaux et cliniques et des étudiants de McGill en médecine régénérative. Il se tiendra le 31 Mai 2024 au Pavillon McIntyre des sciences médicales. Au programme cette année, une conférence plénière donnée par le Dr Peter Zandstra (University of British Columbia).

Le programme final est maintenant disponible sur la page web de l’évènement. Découvrez ce que le Comité organisateur vous a préparé !

Nos conférenciers

Conférencier principal

Le Dr Peter Zandstra concentre ses travaux sur la progression de la médecine régénérative et de l’immunothérapie. Sa formation comprend un BEng en génie chimique de l’Université McGill, un doctorat en génie chimique et biotechnologie de l’Université de la Colombie-Britannique, ainsi qu’une bourse postdoctorale en bioingénierie du MIT.
Les recherches du Dr Zandstra, qui intègrent des principes de conception en ingénierie, des modèles informatiques et la biologie des cellules souches, visent à comprendre les mécanismes de contrôle du destin cellulaire et à développer de nouvelles stratégies thérapeutiques pour des maladies telles que le cancer et l’auto-immunité. Son laboratoire a produit 172 publications, recueilli près de 22 000 citations et développé des technologies commercialement applicables pour les thérapies cellulaires et géniques.
Reconnu par plus de 30 prix, dont celui de Membre de l’Ordre du Canada, l’influence du Dr Zandstra se manifeste à travers ses étudiants et ses boursiers postdoctoraux qui ont réussi dans divers secteurs. Au-delà de ses contributions académiques, il a co-fondé le Centre de commercialisation de la médecine régénérative (CCRM), Medicine by Design (MbD), et a contribué à la création de l’École de génie biomédical de l’UBC, démontrant ainsi son engagement envers la recherche interdisciplinaire et la promotion de la science et de l’ingénierie canadiennes à l’échelle mondiale.

 

Chercheurs et chercheuses

 

Ma’n H. Zawati (LL.B., LL.M., Ph.D. (DCL)) est professeur agrégé à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université McGill et directeur de la recherche au Centre de génomique et de politique du Département de génétique humaine.
Il est également membre associé du Département de médecine, du Département d’équité, d’éthique et de politique et de la Faculté de droit. Son travail est interdisciplinaire, combinant les perspectives du droit, de l’éthique, de la génomique et de la politique. Ses recherches se concentrent principalement sur les dimensions juridiques, éthiques et politiques de la recherche en santé et des soins cliniques, avec un accent particulier sur le partage des données, la gouvernance, la responsabilité professionnelle et l’utilisation de nouvelles technologies (par exemple, les applications de santé mobiles, le WGS, le WES). Pendant la pandémie de COVID-19, le Prof. Zawati a joué un rôle crucial dans la mise en place de la gouvernance éthique pour plusieurs initiatives, notamment la Biobanque COVID19 du Québec (BQC19), le projet national HostSeq de CGEn et la Force de travail sur l’immunité COVID-19. Ses travaux ont facilité l’accès et l’utilisation des données et des échantillons entre les juridictions. Il a participé à plus de 180 conférences, symposiums, réunions internationaux et a partagé son expertise avec des universités, des comités d’éthique de la recherche et des cabinets d’avocats. Il siège au conseil d’administration d’Exactis Innovation et de l’Atlas humain des cellules. Le Prof. Zawati a publié plus de 100 chapitres de livres et articles évalués par des pairs dans des publications de premier plan telles que Nature Reviews Genetics, le Journal de l’Association médicale canadienne et le Journal du droit et des biosciences. En 2015, il a reçu la bourse du Jubilé de diamant de la Reine Elizabeth II (séjour à l’Université d’Oxford) et a été nommé délégué de la Société royale du Canada pour le symposium international des Jeunes scientifiques de l’année de l’IAP. En 2021, le Prof. Zawati a reçu son Prix de carrière J1 FRQS. En 2022, il a publié son premier livre :  » Reciprocity in Population Biobanks: Relational Autonomy and the Duty to Inform in the Genomic Era « .

 

La professeure Darcy Wagner a rejoint McGill en janvier 2024 en tant que titulaire de la Chaire de recherche d’excellence du Canada en médecine régénérative pulmonaire, avec une double affectation en médecine et en génie biomédical. Darcy a démarré son laboratoire indépendant à l’Université de Lund en Suède en 2017 en tant que boursière en médecine moléculaire Wallenberg et bénéficiaire d’une bourse de démarrage du Conseil européen de la recherche. L’intérêt général de son laboratoire est le développement de stratégies de bioingénierie pour générer des tissus pulmonaires ex vivo ainsi que pour développer de nouvelles thérapies visant à régénérer les tissus in vivo. Son laboratoire associe des biomatériaux nouveaux et existants à des approches de fabrication avancées pour générer ces tissus, notamment la microfluidique et l’impression 3D de tissus. Son laboratoire a été le premier à imprimer en 3D des voies respiratoires humaines contenant des cellules primaires spécifiées régionalement. L’objectif à long terme du laboratoire est de développer des tissus transplantables pour répondre aux besoins cliniques non satisfaits en transplantation d’organes solides, mais aussi d’utiliser ces avancées en bioingénierie pour développer de nouveaux modèles ex vivo humanisés de maladies et pour cribler de nouvelles thérapies. Afin de construire ces modèles, son laboratoire utilise des cellules progénitrices épithéliales pulmonaires primaires et s’intéresse de plus en plus à l’utilisation de cellules souches pluripotentes induites pour dériver les différents types cellulaires pulmonaires et des voies respiratoires.

 

Guy Sauvageau, directeur scientifique fondateur de l’IRIC, est le chercheur principal de l’unité de génétique moléculaire des cellules souches de l’IRIC et hématologue à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Après ses études en médecine, spécialité hématologie, il obtient une maîtrise en immunologie-virologie de l’Université de Montréal et un doctorat en médecine expérimentale de l’Université de Colombie-Britannique au sein des laboratoires de Keith Humphries et Connie Eaves.
Les travaux de son équipe ont permis de mieux comprendre les bases moléculaires de l’auto-renouvellement des cellules souches hématopoïétiques normales et leucémiques, notamment en approfondissant notre compréhension de la fonction des gènes Hox et autres modificateurs de la chromatine (Polycomb, déméthylases, etc.). Au fil des années, le laboratoire s’est aussi distingué pour le développement d’essais cellulaires primaires adaptés au criblage non-biaisé de gènes et de petites molécules impliqués dans l’expansion et la différenciation des CSH. Plus récemment, en étroite collaboration avec des chimistes médicinaux de l’IRIC (Montréal, Canada), sous la direction du Dr. Anne Marinier, l’équipe a identifié une nouvelle molécule qui, pour la première fois, permet l’expansion ex vivo des CSH. Cette molécule optimisée, UM171, active un mécanisme d’action jusqu’alors inconnu, impliquant un nouveau complexe de ligase E3 qui semble central dans le contrôle épigénétique de l’expansion des CSH, aussi bien in vitro qu’in vivo. Initialement utilisée pour étendre les cellules souches du sang de cordon avant leur transplantation chez plus de 120 patients, elle a conduit à des résultats cliniques impressionnants, semblant surpasser certaines greffes plus standard.
Dr Guy Sauvageau co-dirige aussi, avec les Drs Hébert, Marinier, Lemieux et Zawati, le projet Leucégène, une initiative regroupant plusieurs chercheurs québécois et visant à améliorer la caractérisation de la leucémie myéloïde aiguë et à développer de nouvelles thérapies pour cette maladie.
Il est également le fondateur scientifique d’ExCellThera, une compagnie de biotechnologie qui développe de nouvelles méthodes de culture de cellules souches sanguines à des fins thérapeutiques.

 

Étudiants et étudiantes MRM

Sydney Joy est une étudiante en deuxième année de doctorat au sein de la Division de médecine expérimentale à McGill. Elle a obtenu son diplôme de premier cycle en sciences de la vie avec une spécialisation en recherche biomédicale de l’Université Queen’s en 2022. Son travail actuel se concentre sur l’exploration du potentiel thérapeutique des cellules souches mésenchymateuses pour la fibrose pulmonaire et cutanée associée à la sclérodermie systémique. Son projet de doctorat explore les propriétés antifibrotiques des CSM en utilisant un modèle de culture pulmonaire ex vivo en 3D, un modèle animal, et à travers un essai clinique en cours (CARE-SSc).

 

Issu d’une formation en chimie et en biologie, Etienne Billard a poursuivi un doctorat sous la supervision du Dr. David Chatenet à l’INRS, à Laval, en se concentrant sur la synthèse et la caractérisation pharmacologique de ligands biaisés du système urotensinergique. Après des années de leadership au sein de la Société Psychédélique de Montréal, il a décidé de consacrer sa carrière à la recherche sur les mécanismes d’action des substances psychédéliques, un engagement qu’il a maintenu en tant que chercheur postdoctoral dans le laboratoire de Terry Hébert depuis 2020.

 

Alycia Noë vient de terminer sa dernière année à la Faculté de droit de l’Université McGill. Elle est titulaire d’un doctorat en biologie de l’Université McGill et d’un BSc de l’Université McGill. Pendant son doctorat, Alycia a étudié la dégénérescence du muscle squelettique chez la souris et pendant ses études de premier cycle, elle a travaillé dans un laboratoire de recherche sur la leucémie. En raison de son expérience en tant que scientifique, Alycia s’intéresse vivement à la propriété intellectuelle, aux soins de santé et à l’avènement de l’IA dans la recherche scientifique.

 

Alexandrine Dussault travaille sur des échafaudages ligamentaires et osseux imprimés en 3D (PLA/Layfomm), en se concentrant sur l’exploration de nouveaux paramètres de conception et de matériaux. Elle détient un B.Eng. en génie biomédical de Polytechnique Montréal et termine actuellement sa maîtrise en sciences chirurgicales et interventionnelles à l’Université McGill, sous la direction du Dr Derek Rosenzweig et de la Prof. Isabelle Villemure (Polytechnique Montréal).

 

 

Andrew Dayton est un étudiant de premier cycle en troisième année qui a récemment rejoint le Département de microbiologie et d’immunologie de l’Université McGill. Originaire de Toronto, il a passé les deux derniers étés à se former à l’Institut de recherche SickKids où il a eu le privilège de travailler sous la supervision de l’ancien élève de McGill et l’un des « Top 40 Under 40 » du Canada, le Dr Jean-Philippe Julien. Andrew a récemment rejoint le laboratoire de la Dre Heather Melichar à l’Institut de recherche sur le cancer Goodman, où son projet sur le développement des lymphocytes T se poursuivra dans le cadre de son mémoire de dernière année de premier cycle.

 

Justin Matta est un étudiant en MD-MSc au Laboratoire d’ingénierie osseuse de l’IR-CUSM sous la supervision du Dr Edward J. Harvey et de la Dre Géraldine Merle. Il a terminé ses études de premier cycle à l’Université McGill en pharmacologie. Son intérêt se concentre sur les nouveaux biomatériaux pour l’ingénierie tissulaire et la médecine régénérative. Son mémoire portait sur le développement d’un nouveau matériau nanométrique bidimensionnel et bio-résorbable, le Borophène, dans un système hybride calcium-phosphate pour une réparation améliorée des défauts osseux.

 

Varsha Reddy Durgempudi est actuellement étudiante en doctorat en troisième année sous la direction du Dr Anie Philip à la Division de chirurgie du Département des sciences chirurgicales et interventionnelles de l’Université McGill. Varsha a obtenu ses diplômes de baccalauréat et de maîtrise en biotechnologie en Inde, où elle s’est concentrée sur l’étude des inhibiteurs de petites molécules de PTK6 dans le cancer et la caractérisation des modèles murins de carcinome colorectal. Ces expériences ont nourri sa passion pour la recherche sur le cancer. Dans le laboratoire du Dr Philip à McGill, elle travaille sur l’étude du rôle du CD109 soluble dans la régulation des voies de signalisation critiques dans le carcinome épidermoïde de la tête et du cou en utilisant des modèles in vitro (2D, 3D) et in vivo. En tant que future chercheuse en oncologie, Varsha aspire à élucider les subtilités de la progression du cancer.

Dr Soeren Huettner a obtenu son doctorat à l’Institut Leibniz sur le vieillissement – Institut Fritz Lipmann (FLI) à Jena, en Allemagne, en 2021, sous la supervision du Dr. Julia von Maltzahn. Il a découvert un mécanisme de répression transcriptionnelle ciblable de la différenciation des cellules souches musculaires squelettiques, normalement contrôlé par des miARN myogéniques mais dysrégulé dans le rhabdomyosarcome humain, favorisant ainsi la tumorigenèse.
Pour sa formation postdoctorale, le Dr Soeren Huettner a déménagé à Montréal, au Canada, et a rejoint le laboratoire du Dr Colin Crist au Département de génétique humaine de l’Université McGill et à l’Institut Lady Davis de recherche médicale. Ses recherches actuelles portent sur l’architecture tridimensionnelle du génome et ses implications dans la spécification du destin des progéniteurs. Il applique de nouveaux outils génétiques dans l’embryon de souris en développement pour déterminer comment les changements dépendants de CTCF dans l’architecture du génome orchestrent les décisions de destin cellulaire des progéniteurs multipotents qui donnent naissance aux muscles squelettiques et à d’autres lignées.

Iram Fatima Siddiqui est une étudiante au doctorat en quatrième année travaillant sous la supervision du Dr Dieter Reinhardt au Département d’anatomie et de biologie cellulaire de l’Université McGill. Ses recherches portent sur la compréhension du rôle de la protéine de la matrice extracellulaire, la fibrilline-1, dans la différenciation et la fonction des cellules souches adipeuses. En explorant les interactions dynamiques entre les cellules souches et les adipocytes avec la matrice extracellulaire environnante, elle vise à faire progresser notre compréhension de la biologie du tissu adipeux en général, ses implications pour les maladies métaboliques, et le rôle de la fibrilline-1 dans le syndrome de Marfan, un trouble du tissu conjonctif.

 

 

Nos commanditaires

Nous tenons à remercier chaleureusement nos commanditaires sans qui cet évènement ne serait pas possible.

Copyright © 2019 Réseau de Médecine Régénérative de McGill. Tous droits réservés. Site Web par KORSR Studio, Valérie Provost & ER5.