Mise à l’échelle de la biofabrication d’organoïdes thérapeutiques à partir de cellules souches

Imaginez un monde où un nombre illimité d’organes serait disponible pour la transplantation et la recherche. Nous pourrions réduire l’utilisation d’animaux en recherche. Lorsque certains organes font défaillance, nous pourrions les remplacer. Cela fait penser à des œuvres de science fiction, mais plusieurs technologies récentes s’approchent déjà de cette réalité.

De nos jours, il est possible de produire des modèles d’organe microscopiques en laboratoire appelés « organoïdes ». On peut multiplier les cellules souches et les différencier en toutes sortes d’organoïdes. Ces cellules souches peuvent être dérivées d’échantillons de peau ou de sang. Alors pourquoi utilisons-nous encore les animaux et les lignées cellulaires cancéreuses pour tester de nouveaux médicaments ? Pourquoi ne pouvons-nous pas transplanter ces organoïdes ?

Même si les organoïdes sont fabriqués dans plusieurs laboratoires, les protocoles varient d’un laboratoire à l’autre, et même au sein d’un même groupe de recherche. Cela signifie que les protocoles souvent ne sont pas encore assez robustes et validés. La plupart du temps, on produit seulement des dizaines ou centaines d’organoïdes à la fois alors qu’il en faut près d’un million par patient pour traiter le diabète à titre d’exemple. Le contrôle de qualité varie également beaucoup d’un laboratoire à l’autre.

L’objectif de ce projet est d’assembler plusieurs acteurs au Québec pour uniformiser les pratiques, établir des mesures de qualité et des protocoles robustes, et produire des organoïdes à plus grande échelle. Les étudiants et le personnel de 12 laboratoires au Québec travailleront ensemble pour produire ces thérapies avancées, tout en développant des compétences uniques sur la fabrication de cellules de qualité clinique. Le projet actuel se concentre sur les organoïdes pancréatiques pour traiter le diabète de type 1, les organoïdes hépatiques pour traiter l’insuffisance hépatique et les organoïdes cérébraux pour étudier les troubles neurologiques tels que la maladie de Parkinson. La vision à long terme est de rendre disponible une large gamme d’organoïdes pour la recherche clinique et fondamentale, ainsi que la thérapie cellulaire.

Membres de l’équipe :
Collaborateur :
Conseil national de recherches Canada :
Partenaires industriels :
Réseaux de recherche qui appuient directement le projet :
Fondation de recherche :
Autres organisations qui appuient notre équipe :

 

Pour en savoir plus, consultez la description du projet sur le  site web de Médicament Québec et la vidéo ci-dessous où la Prof. Corinne Hoesli décrit projet lors d’un dîner-conférence animé par Médicament Québec et Montréal InVivo.

 

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